Quand l’orthophonie quitte l’hôpital
En raison de salaires très bas au regard du niveau de formation, les orthophonistes délaissent les
carrières hospitalières. Un mouvement très préjudiciable pour l’accès au soin et la formation des
praticiens.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 09.01.2017 à 16h43 • Mis à jour le 10.01.2017
Depuis l’officialisation de son statut en 1964, la
profession d’orthophoniste a toujours été en pleine
expansion pour pouvoir répondre aux besoins de
la population dans des domaines divers de pathologies,
et à tout âge de la vie. En cinquante ans, la profession
est passée de 150 orthophonistes à plus de
24 000 en 2016. Pour cela, la formation universitaire
initiale, accessible après un examen d’aptitude très
sélectif, a su évoluer (trois ans d’études en 1966, quatre
ans en 1986 et cinq ans depuis 2013) avec le
renforcement des enseignements en sciences
biomédicales (génétique, neurosciences par exemple),
en sciences humaines et en pratiques professionnelles,
nécessaires au niveau d’expertise requis et à
l’élargissement des pratiques.
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